Aujourd’hui, nous allons parler d’Halloween, mais pas des bonbons. Comme beaucoup le savent déjà, Halloween était déjà fêtée par nos ancêtres celtes qui l’appelaient Samain. Elle se déroulait d’ailleurs au début de leur mois de Samonios qui se trouvait être leur premier mois de l’année et marquait le début de la saison sombre. En cette période, il y a ouverture vers l’Autre Monde. Petite parenthèse, les mois celtes étaient Samonios, Dvmanios, Rivros, Anagantios, Ogroniv, Cvtios, Giamonios, Simi Visonnios, Eqvos, Elembivs, Aedrinnis, Cantlos.
En fait, la célébration de Samain se déroulait sur toute une semaine (trois jours avant – le jour en question – trois jours après) ; les dieux et les esprits demandent beaucoup d’attention. Puisque les celtes ne nous ont laissés pratiquement aucun écrit (à part un superbe calendrier, le calendrier de Coligny, que vous pouvez voir en vrai au musée gallo-romain de Lyon) nous tirons nos informations de deux sources principales. Les romains, qui n’ont pas donné d’indications très précises, mais surtout des petits moines (notamment ceux d’Irlande) qui, bien que prolifiques, ont déformé pas mal de choses.
Avec la disparition du calendrier celte, la fête de Samain fut fixée à la nuit entre le 31 octobre et le 1er novembre. Les gens sculptaient déjà des navets (les citrouilles n’avaient pas encore été rapportées des Amériques pas encore découvertes) et, à ce sujet, il est attesté qu’au début du 20ème siècle les bretons creusaient encore des betteraves pour les éclairer et effrayer les gens cette fameuse nuit.
Le terme Halloween est, en fait, la contraction de All Hallows Evening, qui est un équivalent de the eve of the all saints day (soit la veille du jour de tous les saints -> la Toussaint). Jack O’Lantern était, quant à lui, un maréchal ferrant qui s’est joué du diable à moult reprises durant sa vie. A sa mort, refoulé à la fois du Paradis et des Enfers, il s’est retrouvé à errer pour toujours entre les monde. Pour cela, il dut éclairer son chemin avec un charbon des enfers dans une lanterne. Il réapparaît tous les ans le jour de sa mort.