NaNoWriMo 2015 : Kit et Rielle Jour 21

– C’est parce qu’elle tient très bien l’alcool, alors, il en faut vraiment beaucoup pour que ça se voit, expliqua la jeune femme.
– Mmmh, émit l’adolescent d’un air peu convaincu.
– Ouste, Listelle ! Je n’ai pas besoin que tu bourres le crâne de ces… mmmh… clients, d’inepties ! Comme si j’étais portée sur la boisson, pfeuh ! » Elle se resservit. »Alors, reprit curieusement Bran. De quoi dispose la mère de Rielle qui soit si précieux pour un équipage comme celui là ?
– La mère de Rielle, je ne sais pas. Je ne sais pas qui elle est, en fait. Jack avait des hypothèses, sauf qu’elles n’étaient pas assez fiables pour que je les prenne vraiment en compte. Mais, ce que je sais en revanche, c’est que les hommes en uniformes gris protègent toute une clique de scientifiques versés dans la génétique. Ils font tout un tas d’expériences plus ou moins sales, parfois même sur des gens.
– Sur des gens ? s’effara Kit. Mais qui serait assez bête pour aller se faire expérimenter ?
– Pour subir des expérimentations, tu veux dire ? Corrigea Eglantine avec un sourire. Bah, il y a tout un tas de personnes que ça intéresse. Elles sont rémunérées, ces expérimentations, pour les cobayes volontaires. Et des gens ont besoin d’argent.
– Oui, mais si ça rate ? s’enquit le garçon qui n’était pas sûr qu’il serait prêt à subir des choses pareilles même pour beaucoup d’argent.
– Et bien, c’est le risque à courir. Ils le savent, tu sais. Après, le bruit court qu’ils font aussi certaines expérimentations sur des gens qui ne sont pas volontaires.
– Ah bon ?
– Personne ne sait vraiment ce qu’il en est, tempéra la capitaine. Quoiqu’il en soit, il doit y avoir plein de choses intéressantes à dérober dans ces labos, pour les revendre à d’autres à prix d’or. » L’idée semblait particulièrement la satisfaire. « Je n’aime pas ces gens là, reprit elle. Alors je vais me faire une joie de les dépouiller ! »

Kit prit une gorgée du liquide que Listelle leur avait servi. Il crut que sa gorge prenait feu. « Aaah ! » Le garçon manqua de s’étouffer pendant que la femme au cache oeil éclatait de rire. « Haha ! C’est toujours brûlant la première fois, lui dit elle. Mais tu apprendras à l’apprécier.
– Je ne crois pas, haleta l’adolescent. Qu’est ce que c’était ?
– Une boisson d’adulte, ironisa Eglantine. Tu t’habitueras, tu verras.
– Ce que vous faites, pour nous, intervint Bran. C’est très risqué, n’est ce pas ?
– Oui, confirma platement la capitaine. Comme tout ce que nous faisons d’habitude. Sinon, nous n’aurions pas besoin d’avoir une planque comme Ocher Cove sur une petite planète perdue.
– Et le plan est déjà prêt pour l’assaut du laboratoire ? s’enquit ensuite le jeune homme.
– Il est en cours de préparation, plutôt, rectifia Eglantine. Pour le moment, je n’ai pas beaucoup d’informations. Ce que je sais, c’est qu’une communication d’un vaisseau en partance du spatioport de Bourgétoile a été interceptée par un de mes contacts. Que les gens de ce vaisseau avaient récupéré un colis et qu’ils étaient en partance pour le complexe de recherche principal des hommes en gris. Du coup, nous nous dirigeons par là.
– Et si elle n’est pas là bas ? s’inquiéta Kit.
– Si votre amie ne se trouve pas dans ce complexe, nous trouverons certainement des informations utiles sur place. Nous avons quelques spécialistes dans la recherche d’informations, sur l’Otter Space.
– Mais, si il s’agit de leur complexe de recherche principal, il doit être bien protégé, non ? S’informa Bran.
– Certainement, oui.
– Dans ce cas, comment allons nous pouvoir sauver Rielle ? s’inquiéta à son tour le jeune homme. »

La capitaine le considéra pensivement de son yeux étincelant. Elle ne répondit pas tout de suite, mais arbora un fin sourire. « Ca se voit que vous n’êtes pas beaucoup sortis de chez vous, nota-t elle. Ce n’est pas parce qu’un endroit est bien protégé qu’il n’a pas de failles. Nous n’avons pas une grosse puissance de feu avec juste notre Otter Space. En revanche, nous sommes malins et nous pouvons nous infiltrer à peu près n’importe où. Bien sûr, de temps à autre nous n’échappons quand même pas à quelques échauffourées. » Elle effleura machinalement son cache oeil. « Mais dans l’ensemble, nous sommes quand même très doués dans ce domaine.
– Vous êtes déjà allés là bas ? demanda Kit.
– Non. Mais nous allons obtenir des plans de l’endroit sous peu. Nous avons déjà eu les coordonnées exactes depuis quelques heures.
– Quand on est partis, tu ne savais pas dans quelle direction il fallait aller ? s’étonna le garçon.
– Je ne savais pas exactement, non, confirma Eglantine. Mais j’avais une idée de la direction générale à cause de la balise qui a relayé le signal du vaisseau qui partait de Bourgétoile.
– Mmhmm. » Fit l’adolescent, comme si c’était évident alors qu’il n’avait rien compris. Mais il ne voulait pas passer pour un idiot et la capitaine paraissait connaître son affaire, alors cela devait être bon.

Il remarqua que Bran buvait l’alcool qui l’avait fait s’étouffer sans broncher. Une vague envieuse l’envahit et il goûta de nouveau le contenu de son verre. Cela lui brûla encore la gorge et c’était tellement fort qu’il avait du mal à discerner le goût du breuvage. Il ne s’avoua pas vaincu. Après tout, Eglantine avait dit qu’il s’y habituerait, n’est ce pas ? « Combien de temps allons nous mettre pour arriver ? s’enquit le jeune homme ce qui suscita de nouveau une vague d’admiration envieuse de la part de Kit.
– Deux jours, je pense, estima la femme au cache oeil. Si nous n’avons pas à faire de détours à cause d’un champ d’astéroïdes ou d’un autre désagrément quelconque.
– C’est long, deux jours, soupira le garçon.
– C’est le mieux que je puisse faire, s’excusa Eglantine d’un ton compatissant.
– De toutes façons, les gens qui ont enlevés Rielle doivent aussi mettre ces deux jours pour arriver là bas, relativisa Bran.
– C’est vrai, se rassura Kit.
– Comme ils sont partis un peu moins d’un jour avant nous, elle n’aura qu’une journée à nous attendre dans le centre de recherche, continua le jeune homme. D’ici là, ils n’auront pas le temps de lui faire du mal.
– Tu as raison. » Approuva le garçon que ces propos rassuraient grandement. Il avait été terriblement inquiet en apprenant que Rielle était emmenée dans un laboratoire où on faisait des expériences de génétique sur les gens. « Et puis, si sa mère travaille avec les hommes en gris, ils ne lui feront pas de mal de toutes façons, continua-t il.
– Oui… » Confirma Bran d’un ton incertain.

De ce qu’il savait pour en avoir discuté un peu avec Rielle, elle avait déjà subi des traitements suspects. Elle lui avait aussi indiqué que sa mère – qui était une scientifique de renom semblerait il – n’était pas humaine, alors que son père, Hammerson, l’était incontestablement. Et le jeune homme avait trouvé cela très étrange, car les races issues de planètes différentes n’étaient pas compatibles entre elles. Son vieux maître l’ermite lui avait dit qu’après plusieurs milliers d’années à se côtoyer sur une même planète, certaines races avaient fini par réussir à produire des hybrides. Mais cela s’était avéré extrêmement rares. Et tout le monde avait oublié cela aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, la question de comment Rielle avait réussi à voir le jour se posait. Il avait compris que la génitrice de la jeune fille était d’une race amphibienne. Ce qui expliquait en partie que Rielle puisse se métamorphoser en animal aquatique. Mais le fait qu’elle pouvait se métamorphoser était très étrange en soi. Elle lui avait assuré que sa mère n’était pas d’une race métamorphe et, qui plus est, à peu près humanoïde. Pas grand chose à voir avec sa forme d’hippocampe à pattes bleu et doré. En bref, il y avait beaucoup de mystères entourant la naissance de la jeune fille, et Bran subodorait que tout n’était pas très clair là dessous. Il sourit néanmoins, d’un air qu’il espérait rassurant, à son cadet. Il n’estimait pas utile de l’inquiéter sur ces choses hypothétiques. Et puis, qui sait, ce n’était pas parce qu’il avait un mauvais pressentiment sur la question que cela devait forcément s’avérer vrai.

Eglantine fit dévier le sujet pendant le repas, où la plupart des personnes présentes sur l’Otter Space se retrouvèrent. Kit s’illumina, l’ambiance de ce repas lui faisaient penser aux joyeux drilles qui suivaient Edward Hammerson. Pendant quelques instants, il eut presque l’impression de se retrouver dans le restaurant de l’hôtel de sa mère en compagnie de l’équipage du géant blond. « Ma mère ! s’exclama-t il soudain. J’ai totalement oublié ! Elle doit s’inquiéter de ne pas me voir rentrer, il faut que je lui envoie un message.
– Oh que non, refusa la capitaine tout net. Pendant une mission d’infiltration, aucun message privé ne sort de l’Otter Space.
– Il faut que je la prévienne pour ne pas qu’elle s’inquiète ! persista-t il.
– Ne t’en fait pas pour ça, le rassura la femme au cache oeil. Jack s’est certainement occupé de ça à l’heure qu’il est.
– Tu penses ?
– J’en suis certaine.
– Vrai de vrai ?
– Mais oui ! » Assura Eglantine en levant l’oeil au ciel. Comme Bran appuyait ses propos d’un hochement de tête convaincu, Kit se calma. « Bon, maintenant qu’il va être temps pour vous de dormir, Khouaf va vous indiquer vos quartiers. Je pense qu’après tant d’émotions, une bonne nuit de sommeil vous fera du bien ! »

L’adolescent se sentait, il était vrai, plutôt éreinté, surtout après s’être occupé de nettoyer tout le vaisseau et d’avoir fait un peu de maintenance en plus. Il n’avait pas l’habitude d’en faire autant d’habitude. Bran, quant à lui, n’avait pas l’air particulièrement fatigué. Kit l’avait remarqué pendant la journée, mais son aîné s’était acquitté de toutes les corvées comme si il en avait l’habitude. Ce qui était le cas, puisque c’était le genre de journée épuisante qu’il vivait tous les jours au ranch de Jack Peddler. Il se leva néanmoins et suivit le reptilien en bleu de travail sans broncher. Cela réjouit l’adolescent qui n’avait pas envie de se retrouver tout seul. Il se sentait déjà suffisamment esseulé sans la présence permanente de sa soeur. Khouaf les mena jusqu’aux quartiers de l’équipage. Il s’agissait d’un couloir bordé de portes automatiques. Il leur désigna la salle de bain, au fond du couloir, puis la chambre qu’ils devraient partager pendant leur séjour sur l’Otter Space. Elle était minuscule et dotée de lits superposés. Il y avait aussi deux casiers en guise d’ameublement. Rien d’autre. C’était assez spartiate en somme, et il n’y avait pas de place pour l’intimité. Cela ne dérangea pas les garçons, qui n’étaient là que pour quelques jours ; ils sauraient s’en accommoder. Kit se demanda si le reste de l’équipage se partageait aussi de telles petites chambres. Il aurait bien posé la question à leur guide, mais il supposait que celui ci resterait silencieux. Dans tous les cas, le garçon prit à peine le temps de se débarbouiller de la crasse accumulée pendant sa journée de nettoyage, avant d’aller s’effondrer sur le lit du bas, qui était le plus proche. Bran lui ébouriffa les cheveux, avant de monter sur le lit du haut et de s’endormir à son tour.

« Parce que, tu vois, disait une des voix, je ne sais pas si j’aurais pu procéder des expérimentations sur ma propre fille.
– Le fait qu’elle ait une fille était déjà, en soi, une expérimentation, précisa une deuxième voix.
– Ah bon ? S’étonna la première voix. Elle voulait décider du sexe de son petit ? Mais je croyais que c’était un jeu d’enfant pour des gens comme elle, ça. » Rielle parvint enfin suffisamment près de la grille pour pouvoir distinguer les deux personnes qui discutaient. L’un était un homme en uniforme et correspondait à la première voix. Le second était un être insectoïde, revêtu d’une blouse blanche.

« Mais non, reprit ce dernier. C’était le fait d’avoir un enfant avec un humain qui était une expérimentation.
– Ah ! Je ne savais pas que son père était humain, confessa l’homme en uniforme.
– Et si, du coup Ayla a expérimenté sur elle même un procédé de son invention pour passer au dessus de l’incompatibilité génétique concernant la reproduction.
– C’est impressionnant !
– Oui, confirma l’insectoïde. C’était un véritable tour de force qu’elle a réussi. Malheureusement, elle n’a pas réussi à le reproduire sur d’autres sujets d’expérimentation.
– Elle est vraiment dédiée à son travail pour tester des trucs sur elle même, commenta l’homme en gris.
– C’est une femme de science, déclara l’insecte en blouse blanche comme si cela expliquait tout.
– Oui, et la science est vitale et la recherche de sa connaissance infinie, acquiesça l’uniforme gris. Mais tout de même, c’est faire preuve d’une grande dévotion que d’essayer ses substances tests sur soi même. Et sur sa progéniture, même si elle même était un test. » Celui là essayait d’exprimer quelque chose sur laquelle il n’arrivait pas à poser de mots. Rielle n’était pas surprise de la révélation. Sa mère, Ayla Kree Lai, ne lui avait jamais caché ses origines expérimentales. Ayla ne s’était jamais préoccupée de la répercussion que cela pouvait avoir sur sa fille. Elle ne s’était jamais intéressée à la psychologie. Seule, la génétique l’obsédait.

Bon. Les deux hommes continuaient de discuter de choses qui ne l’intéressaient pas et les capsules de sauvetage ne se trouvaient pas dans cette pièce. Rielle se remit discrètement en route à la recherche de sa porte de sortie. Tout en tricotant de ses petites pattes, toujours le couteau entre les dents, elle se prit à penser à sa mère. Ayla ne s’était pas montrée des plus chaleureuses. Elle aurait pu, pourtant, ne serait ce que pour convaincre sa fille de se prêter à ses expérimentations sans rechigner. Car la petite Rielle n’aimait pas les piqûres, ni n’appréciait le goût bizarre des mixtures qu’on voulait lui faire avaler, ni n’était intéressée de se prêter au moindre test, quel qu’il soit. Mais même ce genre de cajoleries manipulatrices lui passaient au dessus de la tête. Elle n’avait jamais laissé de choix à sa fille et ne lui avait jamais montré le moindre intérêt personnel. Autant dire que la jeune fille n’avait pas trop lutté lorsque Ed Hammerson avait mis la main sur elle. Lui, au moins, avait eu l’air de lui porter une certaine affection. Et, même si il l’avait laissée sur une planète isolée en partant, il avait eu la prévenance de la laisser en bonne compagnie. Décidément, plus elle y pensait, moins elle avait envie de retourner dans ce grand complexe de recherche, qu’elle avait toujours trouvé froid et inhospitalier.

Elle allait se diriger vers une nouvelle grille, lorsque la voix de l’officier Doug se fit entendre dans tout le vaisseau, la faisant s’arrêter net. « Ceci est un message d’alerte. Rielle s’est échappée de sa chambre. Elle n’est pas armée, mais sait tout de même se défendre. Soyez vigilants et veuillez indiquer tout élément suspect aux autorités dès que possible. » Elle se détendit lorsqu’elle comprit qu’il ne s’adressait pas directement à elle. Sa voix paraissait pourtant si proche ! Rielle en déduisit qu’elle se trouvait non loin d’un haut parleur. Pfff, une chambre, songea ensuite la jeune fille. Il avait le toupet d’appeler cette cellule une chambre ! Décidément, il était tout aussi insouciant de son confort physique autant que psychique que sa mère, celui là. Ils faisaient une sacrée paire. Rielle se demandait parfois pourquoi Ayla n’avait pas utilisé Doug plutôt que Ed pour la concevoir. Nulle doute qu’avec deux parents pareils, Rielle se serait montrée une fille obéissante et dépourvue d’émotions. Le rêve idéal de sa mère, donc. Bon. Quoiqu’il en soit, sa fuite avait déjà été éventée. Elle devrait se montrer encore plus prudente qu’elle ne l’était déjà.

Elle continua son chemin vers la grille et jeta un coup d’oeil à travers les ventaux. Il s’agissait d’une petite pièce sombre qui, si elle en croyait l’amoncellement de produits ménager et de choses de diverses utilités, ressemblait fort à un cagibi. Elle soupira. Si même le moindre placard à balais disposait de sa propre aération, elle n’avait pas fini d’explorer. Mais elle ne se démonta pas et continua d’inspecter sans relâche les pièces sur lesquelles donnaient les différentes grilles. Rielle faillit crier de joie lorsqu’elle trouva l’un des halls qui comprenait des capsules de sauvetage. Elle étouffa bien vite ses ardeurs en constatant qu’en plus des capsules, plusieurs hommes en uniforme gris se tenaient là. Ils paraissaient vigilants et disposaient tous d’armes à fléchettes. Certainement en vue de l’endormir, comme la première fois. La jeune fille sous forme d’hippocampe bleu et doré grimaça. Elle avait, certes, souvent une forme d’animal, mais ce n’était pas pour autant qu’elle appréciait d’être traité comme tel. Cela lui donnait encore plus l’impression d’être un cobaye quelconque, ce qui l’énervait au plus haut point. Toujours son couteau entre les dents, elle s’assit sur son arrière train pour prendre le temps de réfléchir.

Il était dommage qu’elle n’ait pas trouvé les capsules avant que l’alerte ne soit donnée. Elle était persuadée qu’elles n’étaient pas gardées avant que Doug ne soit informé de son absence. Le problème était qu’elle ne voyait pas comment s’enfuir d’ici autrement qu’en capsule de sauvetage. Voilà qui s’avérait particulièrement fâcheux, songeait elle. Peut être qu’elle pourrait profiter de la relève des hommes en gris qui gardaient le hall pour pouvoir s’enfuir ? Cela lui paraissait peu probable, surtout que cela ne se passait bien que dans les films que Kit et elle étaient allés voir. Mais, tant qu’elle ne voyait pas d’autre solution, il ne lui restait qu’à se planter là, à surveiller les hommes en contrebas et à réfléchir à une autre alternative. Et ce, tout en se tenant prête à saisir sa chance, si chance il y avait.

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