Reliefs montagneux
Comme sur une planète
En forme de disque
La culture du cacao s’est vite répandue jusque chez les Aztèques, qui considéraient que c’était au dieu Quetzalcoatl (dieu serpent à plumes) que l’on devait le cacaoyer. Ce peuple pensait également que Quetzalcoatl (essayez de le dire en boucle très vite, vous rirez moins) était parti vers l’est sur un grand navire et qu’il reviendrait dans la période où Cortès mit le pied chez eux. Quel chance de cocu pour ce fier espagnol qui ne pouvait surveiller les agissements de sa femme ! Il fut fort bien accueilli et les Aztèques lui firent boire le chocolat sacré. Cortès ramena donc des fèves de cacao au Royaume d’Espagne où elles eurent beaucoup de succès, avant de se répandre dans le reste de l’Europe.
En France, Louis XIV qui régnait à ce moment là n’accorda le privilège de fabriquer le chocolat qu’à une seule personne. Cette personne, à qui la bonne fortune souriait de toutes ses dents, se nommait David Chaillou et était premier valet de chambre du Comte Soisson. Mais qu’un seul fabricant dans un pays de la Renaissance ne produit que trop peu de cet amer nectar des dieux aztèques. Du coup, à cette période, se mit en place une filière illégale fournisseuse en fèves de cacao.
Cette filière était due à une communauté juive, installée à ce moment là au Pays Basque après avoir été chassée du Portugal et d’Espagne. Ils armaient des navires corsaires afin de piller les galions espagnols transporteurs de cacao (pauvre galions espagnols, pillés de toutes parts par des corsaires et pirates… C’est ça d’être trop riche). Pour ne pas éveiller trop de soupçons (les histoires de corsaires étaient des secrets de polichinelle), ils avaient également des filières d’approvisionnement légales passant par le Vénézuela et Amsterdam. Originellement, ils approvisionnaient juste les chanoines de Bayonne… (Tout ça pour ça) Bien sûr, puisque l’autorisation unique de fabriquer et vendre du chocolat durait 29 ans, j’imagine qu’ensuite cela s’est vite répandu.
En tous cas, maintenant nous en avons moult !