Ô rage, ô désespoir ! Féminité honnie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les plaisants labeurs
Que pour voir en un jour férir tant de vigueur ?
Ma verge, qu’avec respect tout le monde admire,
Elle, qui tant de fois a su faire jouir,
S’est tant de fois affermie sous un doux émoi
Trahit mes appétits et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvrant tant et plus mais en un jour effacée !
Nouvelle condition fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d’où tombe mon honneur !
[…]
(court extrait d’une pièce de théâtre gnomiquement gnomesque, inspirée par un récent Chant d’Ekwo)