Il était une fois, au sommet d’une tour d’ivoire, la plus haute, un homme qui se tenait, assis à une table, dans une petite pièce étriquée. Comme il se sentait seul et désemparé ! Régulièrement, il jetait un oeil désespéré au travers de la meurtrière qui lui servait de fenêtre. L’enfermement lui pesait moult et ô combien se sentait-il oppressé… Il avait comme mission de lire et mémoriser un grimoire gigantesque sur la couverture duquel était gravé dans le cuir : Sociologia. Un mot dangereux à prononcer dans son entier et que d’aucun des plus courageux en parlaient à voix basse sous le terme de Socio. De fait, l’ouvrage ne paraissait pas si volumineux au premier abord. Mais il avait été maudit des dizaines d’années auparavant par un sorcier mal intentionné qui détestait le pauvre malheureux cloîtré. La malédiction rendit le livre infini : à chaque fois que le prisonnier arrivait à la dernière page, il s’en trouvait toujours une à la suite et jamais cela ne se terminait. Il tint ainsi des mois et des mois, subissant son calvaire de manière héroïque. D’un héroïsme dont personne n’entendrait jamais parler et qu’aucun Barde ne mettrait jamais en chanson. Finalement, devenant fou, l’homme ne supporta brutalement plus sa condition. N’ayant pas d’autre possibilité d’en finir, il heurta violemment la table de sa tête. Cette dernière éclata comme un fruit mûr, éclaboussant les alentours de morceaux de cervelle baignant dans du sang encore chaud, et brisant le meuble dans un « Klong ! » assourdissant. Que personne n’entendit.
Les affres des révisions
A un ami qui avouait se prendre la tête sur ses révisions de sociologie en statut facebook, j’ai répondu ça :
J’adore et j »espère qu’il fût profitable à la réussite de votre muse…
Je l’espère aussi. J’avoue que je n’ai pas eu de retour de résultats !