NaNoCamp Avril 2017 J+22 : Préquelles Arkhaiologia

A la fin de la journée, après plusieurs sessions de course entrecoupées de pauses, il n’avait toujours pas trouvé âme qui vive, ni récupéré ses souvenirs. Heureusement, l’homme avait parcouru tellement de distance que la neige avait laissé la place à de la végétation. Il se disait que si il continuait ainsi le lendemain, il trouverait certainement des endroits plus propices au peuplement.

En attendant, l’homme devait se trouver de quoi combler son appétit. Il mourrait de faim en plus du froid. Comme il n’avait trouvé personne, il allait devoir se procurer de la nourriture par lui-même. [Chasse d’un animal quelconque typique de la région, faire du feu et récupérer la fourrure]

La nuit allait se passer un peu mieux que le début de sa journée. Il avait le ventre plein et du feu pour éloigner un peu le froid qui glaçait ses entrailles. Peut-être que, pendant la nuit, ses souvenirs reviendraient. C’était du moins ce qu’il espérait.

 

Amaterasu, Asklepios et Déa étaient enchantés par la BU où les avait emmenés Valentin. Par les livres qu’ils voyaient de partout, bien sûr, mais aussi par les techniques d’accès des écrits. La plupart des ouvrages étaient numérisés et accessibles de n’importe quelle bibliothèque du monde. Les moteurs de recherche étaient aussi particulièrement affinés. Les deux antiques passèrent le plus clair de leur temps à remonter sur des ouvrages de plus en plus anciens. Déa écarquilla les yeux lorsqu’elle aperçut une copie moyen-âgeuse d’un ouvrage beaucoup plus vieux qu’elle avait elle-même eu l’occasion de lire avant son long sommeil. Elle ne trouva l’original nulle part ; il avait dû être perdu dans les affres du temps qui grignotait tout.

Encouragée par sa trouvaille et devenant de plus en plus efficace pour trouver des mots-clefs, elle commença enfin à chercher des référence à un mystérieux voile noir qui aurait exterminé la population surnaturelle du monde. La femme aux yeux dorés ne trouva pas de témoignage direct. Elle dégota en revanche des contes, un poème et quelques références obscures qui paraissaient en rapport. Sa bouche exprima un rictus frustré. Elle espérait trouver des indications un peu plus précises et moins cryptiques. Comme Valentin et Béatrice lui avaient montré, elle enregistra des copies des textes pour les montrer aux autres plus tard.

Pour qu’ils puissent mettre en commun leurs trouvailles et, qu’en ce dimanche proche d’examens, beaucoup d’étudiants se trouvaient à bibliothèque pour travailler, Valentin demanda une petite salle où ils ne dérangeraient personne. On lui attribua une salle de classe du sous-sol, celle où ils avaient exposé un cadavre de banshee. Les trois antiques inspectèrent la salle avec intérêt – ils n’avaient jamais vu de paillasses ni de tableau blanc – avant de se mettre au travail.

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