Une aventure chaotique

Glorieuses salutations !

Le mois d’octobre vient de se terminer, avec son challenge du InkTober. Pour les personnes qui ne connaissent pas, il s’agit d’un challenge de dessin où le but est de faire un dessin par jour en suivant une liste de mots imposée (un mot par jour). Cette année, je n’ai pas suivi la liste officielle. Je vous ai demandé, à vous sur les réseaux, de me donner des mots pour en faire une liste perso. Voilà les mots finaux :

Comme pour les autres années, j’ai pas pu m’empêcher d’en faire une petite histoire. La voici au complet :

  • Jour 1 : DONJON Il était une fois, dans un donjon citadin proche de toutes commodités — latrines incluses et beaux volumes — travaillait une loutre.
  • Jour 2 : FIOLE Cette loutre œuvrait dans le #laboratoire d'alchimie du donjon. Cette pièce un peu fourre-tout servait autant de lieu d'entreposage d'objets dangereux que de lieu d'expériences plus ou moins fracassantes.
  • Jour 3 : TITANE La spécialité loutrine la moins explosive — et l'une des rares qui fonctionnait — était la transformation de l'or en titane. Malgré la grande utilité de ce métal, dont on peut confectionner de très solides éviers par exemple, tout le monde lui préférait l'or. Quel monde cupide...
  • Jour 4 : PORTAIL Un beau jour ensoleillé, mais pas caniculaire, un portail s'ouvrit dans le laboratoire de la loutre. Cette dernière, qui se reposait les yeux, juste un peu, eut l'impression que son cœur allait jaillir de sa poitrine.
  • Jour 5 : CHAT C'est un chat à l'air belliqueux qui jaillit du portail. La loutre se sentit presque déçue de ne pas se retrouver truffe à tentacule avec une entité démoniaque.
  • Jour 6 : BÂTON Le fieffé coquin s'empara de l'un des artefacts les plus puissants du laboratoire : le bâton du chaos, qui sème l'entropie autour de lui selon son humeur.
  • Jour 7 : RITUEL La loutre ne comptait point se laisser déposséder si facilement. Elle incanta aussitôt un rituel d'invocation ; le plus puissant qu'elle connaissait du haut de son niveau 1.
  • Jour 8 : GRIFFON Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'un imposant griffon apparut en réponse ! Le voleur apeuré lâcha son butin, cause certaine d'une si puissante invocation.
  • Jour 9 : JOUTE L'animal mythique s'empara à son tour du bâton... et s'envola par la fenêtre, dans l'indifférence générale des citadins, occupés à fêter St Arnould, patron des brasseurs. Ivres de bière, les participants provoquèrent de nombreux duels, que la municipalité regroupa en joutes pour éviter de la fastidieuse paperasse judiciaire.
  • Jour 10 : STATUE La loutre et le chat se précipitèrent à toute patte au pied du donjon, pour se lancer à la poursuite du griffon. Ces animaux sont trop souvent confondus avec les sphinx, ce qui leur confère mauvais caractère.
  • Jour 11 : HERSE Le temps que les deux animaux descendent à toute patte et que la loutre active l'ouverture de la herse, le griffon était déjà hors de vue.
  • Jour 12 : MERCENAIRE Ne se laissant pas abattre et oubliant que le chat n'était pas dans son camp, la loutre lui fit part de son intention d'engager un mercenaire pour leur rapporter le bâton du chaos. Le chat ne vit pas d'inconvénient à ce que quelqu'un d'autre fasse le boulot à sa place, tant qu'il recevait sa rémunération à la fin.
  • Jour 13 : HYDROMEL Les deux animaux se rendirent à la taverne la plus proche. Ces établissements étaient reconnus comme de hauts lieux de recrutement de mercenaires et autres aventuriers et aventurières de tous poils.
  • Jour 14 : NAIN À peine eurent-ils mis les pattes dans l'établissement de l'Hydromélomane que les deux animaux repérèrent un nain à l'air expérimenté. Ils jetèrent leur dévolu sur lui.
  • Jour 15 : MITHRIL Après avoir écouté l'ordre de mission de la loutre, le nain hocha la tête et demanda à voir sa future rétribution. La loutre fouilla toutes ses poches, mais ne dégota pas une seule pièce d'or ; seulement des lingots de titane... que le nain avide pensa être du mithril.
  • Jour 16 : HACHE Pour vérifier la qualité du mithril, le nain mordit dans le lingot avec vivacité. La loutre n'eut pas l'occasion de l'en empêcher. Le nain se brisa une dent. Furieux et se sentant floué, il décida de leur faire la peau.
  • Jour 17 : CARAVANE Afin d'échapper à la hache du nain irascible, les deux animaux se cachèrent dans une caravane garée là pour les festivités en l'honneur du saint brasseur.
  • Jour 18 : POESIE La loutre et le chat n'eurent pas le temps de souffler que la caravane s'ébranla avec fort peu de délicatesse. Un énorme classique de poésie chut même sur leurs petites caboches poilues.
  • Jour 19 : BARDE Les deux animaux mesuraient avec anxiété le temps passé dans la caravane, qui les retardait dans leur quête. Alors qu'ils considéraient l'éventualité de sauter du véhicule en marche, la caravane eut des soubresauts et s'arrêta. La loutre et le chat s'extirpèrent de leur cachette pour se retrouver truffes à truffe avec un barde.
  • Jour 20 : SABLE MOUVANT Une fois leurs palpitations calmées, le barde leur apprit qu'ils ne pourraient pas profiter de la caravane plus longtemps car les roues étaient prises dans des sables mouvants. Il fallait attendre les secours.
  • Jour 21 : FORÊT La loutre et le chat prétextèrent d'aller quérir les secours en question, pressés qu'ils étaient de retrouver le bâton du chaos. Ils se dirent qu'ils trouveraient bien de l'aide en chemin, tout en espérant que la forêt devant eux était le bon.
  • Jour 22 : BÛCHERON En entendant des bruits de haches et de scies, les animaux déduisirent avec sagacité que des bûcherons œuvraient près de là. Or, comme chacun sait, les bûcherons sont les commères des bois. S'ils avaient vu le griffon, ils se feraient un plaisir de le leur raconter.
  • En suivant les bruits de bucheronnage, la loutre et le chat débouchèrent dans une clairière où s'affairaient les travailleurs. Le chat indiqua à la loutre un détail qui le chiffonnait : tous étaient d'un simple pagne revêtus.
  • Jour 24 : PIÈGE La loutre, prenant cette mode saugrenue comme un indice de la présence toute proche du bâton du chaos, s'avança joyeusement. Elle était certaine que ses aventures touchaient à leur fin. Un pas de trop et elle se retrouva prise au piège, en compagnie du chat qui l'avait suivie.
  • Jour 25 : PARCHEMIN Les deux animaux furent jetés sans ménagement dans une cage, où se morfondait déjà le griffon voleur. Penaud et ayant retenu la leçon, ce dernier rendit à la loutre le bâton du chaos. Prompte au pardon et déçue des bûcherons, elle dégaina un parchemin de teleportation pour ses compagnons et elle.
  • Jour 26 : POULET Le bâton du chaos était encore actif et, au lieu d'être téléportés au laboratoire de la loutre, les trois larrons se retrouvèrent truffes et bec à bec avec un poulet.
  • Jour 27 : BOUSE Le fait que leurs pattes trempaient dans de la bouse indiquait deux choses : d'une, le bâton du chaos était trop facétieux à leur goût et la loutre le tança vertement.
  • Jour 28 : FERME De deux, les bâtiments qui les environnaient composaient une ferme. Restait à savoir si cette ferme se trouvait près de la ville. Ou, au moins, dans quelle zone géographique ils avaient atterri.
  • Jour 29 : HOBBIT Le bâton n'avait pas dit son dernier mot — si tant est qu'il puisse prononcer n'importe quel mot — et se rebella contre les remontrances. Il lâcha du chaos d'artifice en tous sens. Furieux de tout ce désordre, les hobbits qui habitaient là chassèrent les intrus.
  • Jour 30 : RUINES Le griffon laissa monter la loutre et le chat sur son dos, avant de s'envoler à tire d'aile, haut dans le ciel. Il les mena jusqu'à un antique cercle de pierres.
  • Jour 31 : SYLPHIDE Les sylphides qui résidaient là connaissaient bien le griffon. C'était à elles que ve dernier voulait offrir le bâton du chaos. La loutre, finalement charmée par l'idée de s'éloigner de cet artefact dangereux, le leur céda volontiers. Le chat, échaudé, ne fit pas non plus mine de s'en emparer. Il volerait autre chose... FIN

Mes dessins prennent de plus en plus de temps hahaha ! C’était amusant à faire, même si certains ne sont pas encore parfaits.

Si ça vous a plu, merci de m’aider en laissant un petit tip sur le lien ci-après : 1 euro sitoplé

Si jamais vous voulez vous procurer du merchandising de loutres, vous pouvez vous rendre sur ma boutique : Des loutres partout

Et n’hésitez pas à partager ce message sur les rézosocio, merci d’avance ❤ et à bientôt pour de nouvelles aventures ! Là je suis partie pour le NaNoWriMo, je vous raconterai aussi ce qui en sortira.

Une boutique de loutres

Glorieuses salutations !

Comme je le disais hier, j’ai quelque chose à vous montrer à propos de mes loutres, parce que comme je suis une loutre vénale et affamée, j’ai besoin d’oseille, qui à la fois sustente le coté vénal et apaise la faim. C’est très polyvalent, l’oseille. Je me suis donc dit que ça serait une glorieuse idée de coller mes loutres de partout sur plein d’objets divers, que ça pourrait intéresser certaines personnes de les acquérir. Comme un lien vaut mieux qu’un long discours, je vous montre tout de suite ce que ça donne (à savoir que je vais rajouter des dessins régulièrement) : https://ekwo.redbubble.com

Pour les personnes qui ne seraient pas intéressées par les loutres, mais qui aimeraient me soutenir pour que je puisse continuer à manger tout en écrivant mes romans, j’ai également ouvert un uTip. uTip est un site de financement participatif : vous pouvez donner des sous ponctuellement, ou tous les mois (il y a aussi une mini-boutique, mais elle ne sera que sommaire) si vous préférez m’aider de cette façon. Voici le lien du uTip : https://utip.io/ekwolaloutre

J’ai essayé de ne pas trop m’étaler, mais si vous avez des questions sur les divers fonctionnements ou sur autre chose, n’hésitez pas. Merci de m’avoir lue, plein de bisous et plein d’amour sur vous ❤

2022, un nouvel espoir

Glorieuses salutations en ce 2022 incertain,

Je ne sais pas toi, mais je trouve que comme 22 est un nombre absolument génial, cette année s’annonce géniale aussi. On y croit ! (assure-t-elle en marchant les yeux fermés sur une fine bande de terre branlante, avec un incendie qui gronde d’un côté, un raz de marée qui se précipite de l’autre et le ciel zébré d’éclairs au-dessus) Ceci dit, on a évité l’apocalypse zombie dont je parlais dans mes vœux précédents et c’est déjà pas mal, il faut bien l’avouer.

J’ignore ce qui nous attend pour 2022, mais je sais ce que je te souhaite : j’espère que cette année sera généreuse en tribulations stimulantes. Pour vivre des aventures aussi satisfaisantes qu’épiques, je te souhaite moult bonus de bonheur, moult trésors incommensurables de dragons, moult buffs de constitution pour passer les jets de santé haut la main et moult réussites critiques sur l’amour pour que tu en aies jusqu’à la fin de tes jours.

Je souhaite que tu croules assez sous toutes ces choses pour que tu puisses en partager partout autour de toi. Que l’année 2022 soit aussi glorieuse que le laisse présager son 22 !

Bisous et à bientôt pour de nouvelles aventures ❤️

Inktober 2021, Le trépidant quotidien d’une pirate poilue

Glorieuses salutations !

Comme ça avait bien marché l’année dernière, j’ai réitéré l’expérience du Inktober. J’ai posté les dessins au jour le jour sur Insta, twitter et la page facebook et là vous avez une version où j’ai repris les photos après avoir ajouté un ou deux trucs par ci par là. Comme l’année dernière, j’ai aussi décidé de suivre un fil rouge (parce que plus de contraintes pour plus de masochisme, pourquoi pas, hein !) et de suivre de près le quotidien d’une loutre-pirate. Car la vie de pirate est riche en péripéties !


Je vous laisse suivre tout ça ci-dessous et n’hésitez pas à me dire quel est votre préféré !

En route pour 2021

Glorieuses salutations en ce timide 2021 !

Bon, si l’on en croit l’année qui vient de s’écouler, j’ai bien peur que mes vœux ne soient pas aussi efficaces qu’un vaccin en ces temps pandémiques. Il faut dire que j’avais quand même prévu une catastrophe dans mes vœux de 2020, mais ce n’était pas quelque chose que j’espérais. Dans le doute, je vais arrêter de prédire de tels évènements ; le pouvoir de la déesse du Multivers est si puissant… Ceci dit, nous sommes passés à côté de la fameuse apocalypse zombie, donc tout n’est pas si mal, tu vois.

CECI N’EST PAS UNE PRÉDICTION, OK L’UNIVERS ?

Bref.

Décidons plutôt que cette année soit l’année de l’Amour. De l’Amour sous toutes ses formes. Je te souhaite donc du bonheur tendre avec ses douces caresses ; des richesses affectueuses avec leurs câlins réconfortants ; une santé chaleureuse avec son moelleux cocon de bienveillance ; et, enfin, de l’amour passionné, plein d’amour, beaucoup d’amour. DE L’AMOUR À FOISON, TU M’ENTENDS, L’UNIVERS ?

Et, comme pour les autres années, n’oublie pas de transmettre tout cet Amour autour de toi. Le monde en a bien besoin ! Et pense à te souvenir de ce que 2020 t’a apporté de positif, car il y a toujours du positif, quelle que soit la situation et même si on ne la voit pas tout de suite.

Glorieuse année 2021, que j’espère généreuse pour toi dans tout ce que tu voudras !

Inktober, NaNoWriMo et autres bidules de 2020

Glorieuses salutations !

Cette année est particulière pour la plupart des gens, y compris pour moi, qui ai été interrompue de nombreuses fois dans mes élans de productivité, pour diverses raisons. Je me demande si mon tome 2 d’Arkhaiologia est maudit ou quoi, mais il a décidément bien du mal à avancer. Enfin bon, c’est la vie ; je suis têtue et je le terminerai un jour. Je vais essayer de profiter de l’émulation du NaNoWriMo pour le continuer, parce que je ne pensais pas participer au NaNoWriMo proprement dit cette année.

(Pour rappel, le NaNoWriMo est un challenge qui se déroule chaque année en novembre et où le but est d’écrire un roman de 50 000 mots en un mois, plus d’infos ici : https://nanowrimo.org)

En fait, d’habitude j’utilise le NaNo pour obtenir un premier jet de roman, mais depuis les années que j’y participe, je commence à avoir beaucoup de projets à retravailler sous le coude. Et là, ce serait quand même mieux que je termine ce deuxième tome pour le présenter avec le premier aux maisons d’édition. Donc je vais essayer de me concentrer sur ça, même si j’ai un peu de mal à me focaliser sur l’écriture en ce moment.

Bref.

Comme je ne pensais pas participer au NaNoWriMo, je me suis dit : « Et pourquoi je ne ferais pas le Inktober cette année ? » Parce que j’aime bien varier les tortures : je suis un peu maso. Du coup, j’ai participé au Inktober. C’est un challenge où le but c’est de produire un dessin par jour en suivant un mot/thème imposé chaque jour du mois d’octobre. Vous me connaissez, juste dessiner sur un thème n’est pas assez compliqué pour quelqu’un qui ne sait pas dessiner, alors j’ai raconté les aventures d’une loutre à une foire ou une fête foraine. Il lui en arrive des choses à cette loutre !

Si vous allez sur Insta, Facebook ou Twitter, vous aurez les quelques lignes qui accompagnent chaque dessin. Ce n’est vraiment rien d’exceptionnel, mais ça m’a amusée. Et surtout, maintenant, j’ai appris que je savais un peu gribouiller et pas que tricher avec ma tablette, alors je ferai probablement un peu plus de dessins dans les posts qui suivent ! Peut-être même un petit webcomic, on ne sait jamais.

N’hésitez pas à me dire quelle loutre du Inktober débutant vous avez préférée et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Joyeux 2020 !

Glorieuses salutations en ce déjà trépidant 2020 !

Comme tu as pu le constater grâce à ton perçant sens de l’observation, 2020 est composé de 20 et de 20. Autrement dit : de vin et de vin. Ton perçant sens de l’observation va certainement ajouter que mon sens de l’humour ne s’est pas bonifié avec le temps, mais tant pis, ne l’écoute pas ; il se montre désagréable.

Pour l’occasion, je vais reprendre le thème de mes vœux de 2015. Comme c’était il y a cinq ans, je suppose que tu ne t’en souviens pas. Et puis sinon, eh bah tant pis hahaha ! (Ouuuh, que je suis désagréable en ce début 2020 moi aussi)

En revanche, je vais cesser de parler de fin du monde, parce que c’est déjà pas mal engagé, du coup tout cela n’a aucun sens. En attendant la prochaine catastrophe, qu’elle vienne d’un volcan, de la troisième guerre mondiale ou d’un chauffe-eau qui joue à la cascade au beau milieu de la nuit, laisse-moi t’inviter dans un lieu paisible. Viens donc visiter le tout jeune vignoble de 2020 ! Tu y trouveras des ceps respirant le bonheur, avec des richesses en grappes, le tout sucré de bonne santé et aux riches couleurs de l’Amour. C’est agréable, n’est-ce pas ? Je trouve aussi et voilà tout ce que je te souhaite.

D’habitude, le vin est à consommer avec ton meilleur ami modération, mais pour celui-là, tu peux y aller sans crainte. N’oublie pas de transmettre les couleurs de l’amour tout autour de toi, même si je radote.

Bonne année 2020 qui, je l’espère, sera prodigue de choses positives pour toi !

C’est parti pour 2019 !

Glorieuses salutations en cette année toute neuve qu’est 2019 !

 

J’espère que ton année 2018 s’est bien déroulée et que cette année 2019 sera encore meilleure. Je fais maintenant de mon mieux pour ne pas oublier de faire mes vœux de nouvelle année. C’est toujours pour éviter le plus possible de désastres ! Nous nous souvenons tous de cette terrible année 2016 avec effroi lorsque j’avais omis de les souhaiter… Cependant, il faut avouer que même quand j’y pense l’efficacité n’est pas de 100 %, toute Déesse du Multivers que je suis.

Notamment, pour garantir l’équilibre de la planète, je n’interviens pas sur les catastrophes climatiques, c’est trop prise de tête et puis bon, si je dois surveiller ça sur toutes les planètes, j’ai pas fini, hein. Du coup, il va falloir faire avec ! C’est pourquoi en cette année 2019 – que j’espère glorieuse – je te souhaite des avalanches de bonheurs, des tornades de richesses, des raz de marée de bonne santé et des séismes d’amour qui te feront vibrer.

En bref, passe une excellente année 2019, puisse-t-elle être généreuse pour toi !

 

Bisouuuuuuuus et n’oublie pas de transmettre l’amour partout autour de toi, c’est important.

 

 

NaNoWriMo 2017 : À l’École de l’Autre Côté du Miroir, jour 4

Les cinq professeurs principaux allèrent se placer au fond de la salle, prêts à récupérer leurs élèves. Pendant ce temps, madame Dumoulin sortit un long parchemin d’un range-parchemins qui pendait à sa ceinture en compagnie d’un trousseau de clefs imposant et dune sacoche en cuir. Elle le déroula, le parcourant de ses yeux qui semblaient tout remarquer. « Abraham Thomas ! » Appela-t-elle.

Il s’agissait de l’un de ceux qui venaient du monde sans magie. Il se leva, peu sûr de lui, maudissant certainement son nom de famille qui commençait par un a et l’exposait souvent à être le premier appelé par les professeurs. Un souffle de vent parcourut l’assemblée, prit une forme immaculée en tournoyant derrière le directeur et la directrice, puis matérialisa les même volutes blanches que sur la tenture qui symbolisait l’Air. « Tu feras partie de la classe de l’Air ; tu peux rejoindre monsieur Limael. » Lui indiqua madame Dumoulin.

Alors que le dénommé Thomas récupérait son sac à dos et se dirigeait vers le professeur désigné, Cédric remarqua que tous les professeurs tenaient verticalement leurs mains devant eux, l’une en face de l’autre, et qu’au centre tournoyait l’élément qui leur était attribué. Il ne prit pas le temps d’admirer les tours de magie car madame Dumoulin appelait l’élève suivant sur sa liste.

« Bars Morrigane ! » Un boudin d’eau serpenta sur l’estrade pour dessiner le symbole de la bannière de l’Eau et madame Dumoulin envoya l’élève issue des Belles Gens rejoindre monsieur Tani au regard déconcertant. Elle appela ensuite Bellamy Mathis, qui fut assigné à la classe du feu, de même que Benaceur Wissem qui était la petite fille qui avait trébuché en émergeant du miroir.

Le tour de Cédric – Berger – arriva rapidement et il se trouva être le premier à rejoindre la classe du Brouillard. Il était un peu déçu de se retrouver avec le professeur principal qui avait l’air le plus sévère. Madame Verone lui adressa un bref signe de tête alors qu’il rejoignait son rang. Le garçon lui adressa un sourire timide et assista avec intérêt à la suite de la répartition.

Après quelques attributions dans les cinq classes, le tour de Stéphanie – Couture – arriva bientôt. Au soulagement de Cédric, elle vint prendre place à ses côtés. Ils se topèrent dans les mains pour se féliciter, mais discrètement afin de ne pas s’attirer de regard réprobateur de leur professeure principale. « J’espère que Valentine sera avec nous, chuchota Stéphanie. Et Jérémy aussi, il a l’air gentil. »

Comme pour répondre à son souhait, le symbole brumeux s’éleva lorsque le nom de Valentine Legrand fut appelé. Les deux filles se collèrent aussitôt l’une à l’autre, provoquant un roulement d’yeux chez Cédric. Il se demandait ce qu’elles avaient bien pu faire pendant les vacances qu’elles avaient passé au même endroit qui les avaient rendues aussi fusionnelles.

Les rangs grossissaient à vue d’œil et, dans chacun, les Belles Gens paraissaient rechigner à se mêler aux autres. La tâche était malaisée pour eux, puisqu’ils étaient largement en sous-nombre par rapport à tous les humains des deux côtés du miroir. Cédric scrutait ces fés du coin de l’œil. Ceux qui s’étaient retrouvés dans la classe de l’Air paraissaient ravis et cherchaient l’approbation du professeur Limael. Ce dernier ne leur prêtait aucune attention et paraissait toujours perdu dans ses pensées, à la grande déception de ses élèves fés.

Le garçon blond sursauta en entendant appeler le nom de « Pichereau Henry ! » qui fut assigné à la classe du feu, au soulagement de Cédric. Quelques noms plus tard, madame Dumoulin clama : « Rivière Jérémy ! » L’élément de la Terre s’éleva derrière les directeurs. « Oh non ! » S’exclama Jérémy avant de porter ses mains à sa bouche, car il avait parlé tout haut sans s’en rendre compte. Il rougit, puis se rendit tout de même auprès de madame Dupont avec qui il parut entamer, en chuchotant, un débat animé.

La répartition des collégiens prit fin et les cinq éléments disparurent comme ils avaient apparu. Les deux directeurs leur souhaitèrent une dernière fois de passer une année studieuse puis les cinq professeurs principaux emmenèrent chacun leurs élèves dans une salle de classe, après les avoir mis en rang.

Les salles de classes en question se trouvaient dans un autre bâtiment situé à quelques mètres de là. En sortant à l’extérieur, Cédric fut de nouveau frappé par la lourdeur de l’air, chargé d’énergie. Il remarqua que Valentine avait même du mal à respirer. Le ciel paraissait plus bleu aussi et les feuilles plus vertes. En marchant, ils dérangèrent de gros champignons colorés, qui s’écartèrent de leurs pas en poussant des petits bruits aigus et offusqués.

En regardant autour de lui, le garçon constata que le collège était composé de plusieurs édifices ressemblant à des châteaux disséminés dans un immense parc. Il n’eut pas le temps de voir jusqu’où s’étendait le parc car le bâtiment où les menait madame Verone bloquait son champ de vision. Il avait juste pu apercevoir une rivière dans laquelle s’ébattaient des animaux qu’il n’avait pas réussi à identifier.

Les lourdes portes en chêne s’ouvrirent sur un geste pour laisser entrer les élèves de sixième du Brouillard, qui étaient suivis par ceux de la Terre. La sévère madame Verone les fit entrer dans une salle de classe. Cédric n’en avait jamais vu de pareille. Tout le côté donnant vers l’extérieur était percé d’immenses fenêtres à meneaux qui s’étiraient du sol au plafond, situé à six mètres au-dessus d’eux. En guise de bureaux, ils disposaient de longues tables vernies et disposées en petit amphithéâtre.

Ses amies Stéphanie et Valentine paraissaient enchantées du cadre, tandis que leur camarades Belles Gens affichaient un air blasé étudié. Tous les élèves s’éparpillèrent pour s’installer dans la salle. Ceux qui venaient du monde non magique avaient l’impression de se retrouver dans un cinéma lumineux. Avec des bureaux. Cédric se retrouva assis à la gauche de son amie brune, tandis que la blonde était installée à sa droite.

En bas de l’amphithéâtre trônait un immense bureau en pierre sculptée à la mode gallo-romaine, qui devançait un gigantesque tableau. « Un peu de silence s’il vous plaît. » Comme prévu, madame Vérone n’avait pas besoin de crier pour obtenir ce qu’elle demandait. Tous se turent aussitôt. « Bien, déclara la femme au chignon strict en hochant la tête d’un air approbateur. Comme vous l’aurez compris, je suis madame Verone, votre professeur principal. Je serai aussi votre professeur d’Histoire et Géographie. Quant à vous, vous faites… »

Elle fut interrompue par quelqu’un qui frappait à la porte. Pinçant les lèvres, elle alla ouvrir pour voir qui la dérangeait ainsi. En voyant madame Dupont, toujours surmontée de son chapeau bucolique, madame Verone la laissa entrer. Elle était accompagnée de Jérémy qui en profita pour faire de grands signes à Cédric et ses amies. Il s’arrêta immédiatement, contrit, en constatant que la professeure principale du Brouillard était en train de le fusiller du regard.

Les deux femmes s’éloignèrent pour échanger quelques mots à voix basse. Lorsqu’elles eurent terminé leur bref conciliabule, madame Verone s’éclaircit la voix. « Avant de commencer, nous avons là un élève qui souhaiterait faire un échange avec la classe de la Terre. Est ce que ça intéresserait quelqu’un ici ? » Un brouhaha s’éleva dans la salle. Finalement, une fille leva la main. « Je veux bien échanger ! »

Elle récupéra son sac, se leva pour descendre de sa place et suivit madame Dupont à l’extérieur. « Très bien, déclara madame Verone. Rivière, vous pouvez… » Elle fit un arrêt en constatant que Jérémy était déjà installé à côté de Cédric. « Aller vous asseoir, termina-t-elle tout de même. Avant cette interruption, je disais donc que vous faites à présent partie de la classe du Brouillard. »

Elle se tut, le temps de faire s’élever quelques volutes de brume. « Tous les ans, des élèves issus du monde non magique me demandent en quoi le brouillard fait partie des Eléments primordiaux de la magie. C’est très simple : c’est l’Elément dont sont issus les quatre autres. Vous verrez tout cela plus précisément en cours, ne vous inquiétez pas. Nous sommes la première classe à aller chercher les fournitures scolaires, donc je n’ai pas le temps de m’étendre sur le sujet. Mais nous avons le temps pour quelques questions, si vous en avez. »

Les élèves échangèrent des regards. Ceux du monde sans magie, notamment, se disaient qu’ils avaient tout un tas de questions à poser, mais ils ne savaient pas par où commencer. Un garçon plus grand que la moyenne, qui faisait partie de ceux présents à la réunion à la mairie, leva la main. « Rappelez-moi votre nom ? Lui enjoignit madame Verone.
– Matéo Grièche, répondit docilement le garçon.
– Très bien monsieur Grièche, quelle est votre question ?
– Je voulais savoir si nous allions avoir une baguette magique. »

La professeure d’Histoire-Géographie pinça brièvement les lèvres. « Peut-être, répondit-elle. Vous allez avoir un catalyseur pour votre magie, ça c’est sûr, mais tous les magiciens n’utilisent pas une baguette comme catalyseur. Je sais que certaines idées sur la magie ont la vie dure de l’autre côté du miroir et cela a tendance à influer sur votre façon de l’appréhender. Essayez d’oublier tout cela ! Votre catalyseur dépendra de vous et non de vos idées reçues. »

Matéo hocha la tête et se le tint pour dit. « D’autres questions ? Proposa madame Verone. Non ? Très bien, dans ce cas je vous invite à vous mettre en rang devant la porte et nous nous rendrons à la réserve pour aller chercher vos fournitures. » Les élèves obéirent immédiatement, et descendirent de l’amphithéâtre dans un joyeux tapage.

« Moi je voudrais un bourdon comme catalyseur, décréta Jérémy.
– Un bourdon comme l’insecte ? S’enquit Stéphanie.
– Non, comme le bâton d’archimage, expliqua fièrement le garçon enthousiaste. Ou alors, peut-être que ça serait mieux si j’avais un catalyseur discret, comme un bout de ficelle ou un dé. Mmmh, peut-être pas un dé, je risquerai de le perdre. Et puis la ficelle risquerait d’être jetée par inadvertance. Ohlàlà c’est trop dur de choisir ! »

Les trois autres échangèrent des regards perplexes. « C’est nous qui choisissons notre catalyseur ? Demanda Valentine.
– Non, lui apprit Jérémy. Mais ça fait des années que j’essaie d’imaginer ce que ça sera ! » Malgré que les trois originaires du monde sans magie avaient moult questions pour leur enthousiaste compagnons, ils durent se taire suite à une remarque sèche de madame Verone.

Elle leur fit quitter le bâtiment et traverser une partie du parc en direction d’une petite longère en contrebas. Ils dérangèrent d’autres gros champignons colorés, qui faisaient beaucoup rire Valentine et Stéphanie, et passèrent à côté de la rivière où de petits animaux étaient toujours en train de jouer. « Qu’est ce que c’est que ces machins là ? S’enquit Cédric.
– Ce sont des loutres ! S’exclama son amie brune avec un rire ravi.
– Laissez les loutres tranquilles et continuez. » Intervint madame Verone, car d’autres élèves s’approchaient des petits animaux pour essayer de les caresser.

En arrivant près de la longère, Cédric se demanda comment ils allaient tous pouvoir entrer à l’intérieur. Comme l’avait dit Stéphanie, ils étaient [insérer le nombre adéquat ici et le faire dire à Stéphanie à un moment] et cela paraissait être un bien grand nombre pour tenir dans une si petite réserve, estimait-il. « Tu penses qu’elle va tous nous faire entrer en même temps ? Demanda-t-il à Jérémy.
– Je ne sais pas, avoua celui-ci. Mais ne te fie pas à la taille du bâtiment ! Quand j’étais petit, la cantine avait l’air d’un placard vu de l’extérieur, mais c’était une vraie cantine où tous les élèves pouvaient manger en même temps. »

Le garçon brun du monde magique avait une bonne suggestion du point de vue de Cédric, mais madame Verone les prévint qu’ils ne pourraient y entrer que par groupe de cinq au maximum. Jérémy, Valentine, Stéphanie et Cédric furent rejoints par Matéo, qui avait voulu se regrouper avec un groupe de quatre Belles Gens mais n’avait pas été accepté. La professeure d’Histoire-Géographie envoya un premier groupe dans la longère.

Une fois que la porte se fut refermée sur eux, elle appela le groupe de Cédric. « Déjà ? Lâcha celui-ci sans se rendre compte qu’il avait parlé tout haut.
– Et oui, confirma madame Verone avec un imperceptible sourire en coin. Entrez donc. » Et elle leur ouvrit la porte pour les pousser à l’intérieur.

En entrant, ils ne virent pas de signe du groupe précédent. Ils n’eurent pas le temps de s’en étonner qu’une magicienne enveloppée leur souhaita la bienvenue, avec un sourire maternel, de derrière un comptoir en pierres surmonté d’une planche de bois polie. Etant donné la petitesse des fenêtres, il aurait dû faire sombre dans la pièce, mais des boules lumineuses flottaient partout, éclairant le tout d’une douce luminosité.

Et, finalement, l’intérieur était aussi beaucoup plus spacieux que ce qu’il semblait de l’extérieur, comme l’avait suggéré Jérémy. Plus spacieux et particulièrement encombré de tout un tas d’objets divers et variés qui allaient du gigantesque chaudron d’apparat à la plume de colibri en passant par tout ce qui était imaginable. Les quatre enfants issus du monde sans magie étaient ébahis.

« Je suppose que vous êtes là pour vos fournitures scolaires, leur dit la responsable des lieux en leur lançant un regard amusé.
– Oui, acquiesça Cédric pendant les autres confirmaient d’un hochement de tête. Où sont les autres ?
– Les autres ? Répéta la bonne femme. Oh, oui, ils doivent être dans les autres étages de la réserve. Nous disposons de cinq étages ! [à vérifier plus tard] Mais ne tardons pas, nous avons beaucoup de choses à voir ensemble. »

Elle alla fourrager dans un coin de la pièce et leur amena cinq petits chaudrons en marmonnant pour elle-même « … de vingt centimètres pour les devoirs… Et puis les petites louches en cuivre qui vont avec… Un assortiment d’herbes et de composants pour débutant chacun, et le produit d’entretien aussi… » Elle leur amena également des petites balances et de minuscules couteaux d’argent « Uniquement pour les préparations magiques, attention ! Ce ne sont pas de simples couteaux, alors prenez garde ! »

Une fois assurée qu’ils avaient compris sa mise en garde, elle leur donna aussi de petites lots de fioles « Attention, c’est fragile, ne les sortez pas de leur compartiment sauf si un professeur vous le demande ! » Ce qu’elle leur répéta en leur donnant de petites boules de cristal. La magicienne continua avec une collection de grimoires pleins de connaissances et de parchemins vierges, des plumes pour écrire avec leurs encriers et tellement d’autres objets que les enfants impressionnés se demandaient comment ils allaient pouvoir transporter tout ce fourbi.

Comme pour répondre à leur question informulée, la responsable des lieux leur apporta de grandes besaces en cuir à porter en bandoulière. Un grand symbole du Brouillard ornait les rabats des sacs. « Tout le monde les utilise maintenant, mais ces sacs sont des bijoux de magie ! Vous pouvez mettre trois fois le volume apparent à l’intérieur et ils ne pèseront pas plus lourd, leur expliqua-t-elle. En revanche, votre chaudron risque d’être trop encombrant. Il vaut mieux le fixer à l’extérieur. » Joignant le geste à la parole, elle leur montra comment fixer la anse du chaudron à la lanière du sac.

« Maintenant, le plus important pour votre vie de magiciens ! Les catalyseurs de magie ! »

 

2553 mots pour aujourd’hui. Ça fait peu pour un week end, mais c’était long de déterminer des noms !

Une loutre sur une boutre

Une loutre de rivière s’embarqua un beau jour sur une boutre à la figure de proue en forme de tête de loutre. Elle comptait ainsi visiter les contrées d’outre-mer et saluer au passage ses congénères loutres de mer. Aventureuse, elle s’était accoutrée de seulement sa fourrure de loutre imperméable à l’humidité.

Rapidement, elle trouva les tourtes du cuisinier de la boutre bien fades et s’en trouva outrée. Outrepassant les limites de sa fonction de matelote, la loutre plongea pour ramener poissons, coquillages et crustacés pour améliorer le goût des tourtes. Le capitaine de la boutre, outré à son tour, voulut la tancer pour son outrecuidance mais, ayant goûté aux tourtes, il fit plutôt preuve de clémence.

Ils parvinrent bientôt dans une contrée lointaine où les habitants vivaient dans des yourtes outremer en mangeant principalement du yaourt. Mais l’équipage de la boutre les habitants des yourtes ne s’entendirent pas et commencèrent à en venir aux mains. Courte sur pattes, la loutre passait inaperçue et décida de se contrefoutre des disputes entre humains.

Elle préféra visiter les yourtes vidées de leurs hargneux propriétaires. Goûtant les yaourts indigènes qui étaient conservés dans des outres, elle les trouva fort bons. N’étant pas avare d’outrecuidance, elle en emporta sur la boutre autant qu’elle en fut capable. La loutre songeait déjà à quelle recettes de tourtes au yaourt elle allait pouvoir commander au cuisinier.

Si elle voulait pouvoir continuer son voyage outre-mer sur la mer outremer tout en mangeant des tourtes au yaourt, la loutre devait trouver un moyen de récupérer l’équipage qui se disputait avec les habitants des yourtes. Avisant les fines poutres qui soutenaient les yourtes outremers, elle les fit choir et les yourtes s’effondrèrent sur elles-mêmes.

Paniqués pour leurs yourtes qui s’étaient subitement désagrégées, leur habitants accoutrés de peaux écourtèrent le combat, et délaissèrent l’équipage qui avait eu l’outrecuidance de d’outrepasser les limites de leur rivage. Les marins, grâce à la loutre qui avait volé les outres de yaourt, purent remonter sur la boutre et mettre les voiles.

Ils félicitèrent la matelote courte sur pattes et, tout en continuant de voguer sur les flots outremers, ils lui préparèrent toutes les tourtes au yaourt qu’elle désirait.

 

loutreenbateau