Glorieuses salutations !
Dans moins d’une semaine débute le NaNoWriMo (vous savez, le challenge où il faut écrire un roman de 50 000 mots en un mois pendant novembre, ce même challenge avec lequel je vous saoule régulièrement ces six dernières années) et je pense savoir ce que je vais écrire, même si je suis pas très sûre d’être prête à me lancer dans ce projet, qui en est un tout nouveau. À la base, j’hésitais à me lancer dans un premier jet du tome 3 d’Arkhaiologia, mais je pense pas que c’était une bonne idée. C’est compliqué de produire des tomes suivants en mode NaNo, ai-je réalisé l’année dernière. Je vais certainement garder ça pour le prochain NaNoCamp. Dans tous les cas, ça sera une bonne façon de voir si ça marche ou pas ! Y a des chances que j’arrête un peu les NaNo à un moment aussi, parce que je commence à avoir beaucoup de projets à retravailler et que plus je NaNote, plus j’en accumule. Ou alors je ferai l’ultra-rebelle du NaNo en faisant de la réécriture/relecture mouahahaha ! Laissons-ça à la Ekwo de 2020. Elle verra bien ce qu’elle en pense !
En attendant le début du NaNoWriMo, j’essaie de reprendre mon petit projet tarte que j’avais commencé pendant le mois de juillet, avant que mon cerveau décide de prendre des vacances et de tout couper. C’est pas mal de reprendre ça petit à petit après la période de septembre qui a été très très compliquée à vivre, ça me permet de remettre le pied à l’étrier tout en ne me prenant pas trop la tête. Juste un peu quand même, parce que c’est très dur d’être drôle, j’ai pas la capacité à produire autant de blagues que mon entourage ! Il s’agit d’une parodie de Bilbo le Hobbit (oui, encore une, je sais) qui se passera pendant notre antiquité. On peut donc dire, de manière pompeuse, qu’il s’agira d’une uchronie fantastique. Ou un truc du genre. Chuis nulle pour mettre des trucs dans des cases. C’est peut-être parce qu’il m’en manque trop.
Dans tous les cas, si jamais certains d’entre vous veulent se lancer dans le challenge du NaNoWriMo pour tester l’aventure, n’hésitez pas. Certes, ça convient pas à tout le monde. Honnêtement, j’étais pas sûre que ça me conviendrait à moi : j’ai beaucoup de mal avec les contraintes. Mais pour ça, étrangement ça passe. Bien sûr, ça marche pas au top tous les ans et je suis très tributaire de mon état mental, mais c’est sympa à essayer. Comme tous les ans, il y a de grandes chances que je poste mon avancée au jour le jour sur ce blog. Comme tous les ans, il faudra être indulgent car ce sera à l’état de brouillon. Parce que oui, quand on fonctionne en pantser comme moi, il y a pas mal de retravail à faire après, les romans changent vachement !
Pantser, qui le terme états-unien (apparemment en France on dit plutôt jardinier ou paysagiste) ça veut dire que, contrairement aux planners (=> architectes en français), je ne fais pas de plans avant. Je ne sais pas toujours où ça va d’ailleurs et, immanquablement, il y a beaucoup de flou. Heureusement, tout ça s’éclaircit au fur et à mesure de l’écriture. Il y a d’ailleurs tout un éventail de fonctionnements d’écrivains entre les pantsers et les planners. Dans la communauté du NaNo d’Auvergne-Rhône-Alpes, les uns sont toujours épatés par le fonctionnement des autres, malgré les visions différentes d’aborder le boulot d’écriture. Et tout le monde est d’accord : il n’y a pas de manière qui soit meilleure que les autres. On a tous un fonctionnement différent. Au passage, les uns comme les autres trouvent des éditeurs, pour ceux qui y arrivent.
Voilà, je vais arrêter de vous embêter avec ça !
Rendez-vous sur le blog le premier novembre pour le début de mon prochain brouillon et… Rendez-vous aussi sur twitter quand je commencerai à poster les aventures de mon Bilbo ! Mais je vous tiendrai au courant ici aussi, ne vous en faites pas.
À bientôt !